Entendu à 18h30 aujourd'hui à propos de Mayotte : "Une opération qui inquiète les défenseurs des droits humains". En français, on parle des "droits de l'homme", et cela depuis plus de deux siècles, le mot et la chose appartiennent à notre patrimoine linguistique et culturel. C'est une mauvaise action, c'est une faute professionnelle, quand on est habilité à parler sur une chaîne du service public, de remplacer cette belle expression par un anglicisme. Ce traficotage insidieux du français, vers une américanisation toujours plus marquée de la langue et de la pensée qu'elle véhicule, est insupportable.