Du « débat » politique…

Bonjour,
ayant délaissé depuis quelques temps les ondes de France Inter pour celles de France Culture, je me suis laissée tenter par l'écoute de Questions Politiques ce dimanche. Quelle ne fut pas ma déception !... Entre une chroniqueuse portraitiste dont l'objectif était difficilement compréhensible, à part mépriser et rabaisser le plus bas possible l'objet de son portrait, à savoir Alexis Corbière ; entre un débat inaudible et qui ne peut d'ailleurs pas décemment s'appeler débat, encore moins "questions politiques", à moins que la question "où défilera Mélenchon ? à quelle heure?" de l'une des journalistes soit d'une profondeur politique bien trop complexe pour mes propres capacités cognitives ; enfin avec l'interruption à tout va de l'invité, qui ne laisse même pas la chance à l'auditeur de comprendre son point de vue politique (les questions sur le surnom de M. Mélenchon : "Maximo...?... ou Cesar ?" sont de l'ordre du "off", pas du "on" : pensez un peu à vos auditeurs qui n'ont que faire de vos enfantillages n'apportant absolument rien au débat sinon nous en priver ! Un peu de décence voyons), je me dis que le débat politique sur France Inter, dont vous êtes l'affiche, est tombé bien bas.
Alors je vous en prie mesdames et messieurs les "journalistes" politiques, pourriez-vous cesser de prendre vos auditeurs pour les têtes vides qu'ils ne sont pas et nous offrir un vrai contenu ? une vraie réflexion politique ? il n'y a rien de plus beau qu'un enchainement de questions / réponses qui permettent d'en découvrir long sur la pensée et les motivations d'un homme (au sens de l'être humain, femme comprise donc). Malheureusement vous préférez nous abreuver du spectacle de journalistes qui, se croyant drôles et tout-puissants, ont oublié les règles de base du respect (de l'auditeur et de l'invité), de la conversation (un intervenant à la fois, pas de coupure intempestive) et de la déonthologie (vous représentez une certaine autorité morale, que vous le vouliez ou non, donc veillez à en être digne).
Bien cordialement,
Noémie Le Carrer