Aux Etats-Unis, il est admis que seuls les deux partis en alternance au pouvoir ont droit de cité dans les média ; ils sont d'ailleurs les seuls à pouvoir supporter les coûts démesurés d'une campagne électorale. Mais je ne vois pas pourquoi les journalistes du monde entier, dont ceux du service public en France, devraient s'empêcher de rappeler que contre Trump et Biden, au moins deux autres candidats seront présents en novembre (libertarien à droite et vert à gauche) , plus , sans doute quelques candidats d'audience purement régionale, voire "folkloriques", mais le plus souvent très "droitistes".
Contre Obama en 2012, ils étaient au moins dix. En tout cas il existe bel et bien dans ce pays, en dehors de quelques groupuscules, un éventail de partis "à l' européenne" allant de l'écologie aux chrétiens démocrates, en passant par les sociaux démocrates et autres sans parler des crypto-nazis. Pourquoi , par facilité et conformisme journalistique, ne pas en dire un mot ?