J'ai entendu hier (Journal de 7 h ou après) Monsieur Guillaume ERNER présentant celle qu'il allait interviewer dire : "... maîtresse de conférence". Pas de règle encore fixe à ce sujet. Voici une suggestion : une proposition pour une règle de féminisation des noms de métiers et fonctions : Si le nom se termine par un -e : pas de changement : le gendarme/la gendarme (et pas la gendarmette !) ; le maire/la maire (la mairesse, c'est la femme du maire), le dentiste/la dentiste, etc., donc la maître de conférence (la maîtresse c'est autre chose) ; Pour les noms se terminant par une consonne: ajout d'un -e: le chef/la cheffe Donc, pour les noms en -eur, féminin en -eure : on a toujours dit le prieur/la prieure, donc le professeur/la professeure, le docteur/la docteure, le facteur/la facteure (et non la factrice) ; Exception : les noms commençant par une voyelle, car l'élision de l'article ne permet pas de distinguer le masculin du féminin : l'instituteur/l'institutrice, l'animateur/l'animatrice, donc en toute logique l'auteur/l'autrice. Mais il y a peut-être des cas spéciaux à envisager... Qu'en penser ?