Je me retrouve pleinement dans le récit d'H. Fougerolle. Notre fils de 30 ans, n'a été diagnostiqué qu'à 17 ans autiste Asperger qu'à 17 ans bien que comme elle nous ayons consulté tous azimuts. Comme elle nous avons été confronté à de pseudos diagnostics aussi effrayants que surréalistes il y a à peine 16 ans. Nous nous sommes obstinés; lui aussi. Aujourd'hui, il travaille, gagne de plus en plus en autonomie et assume pleinement son handicap en particulier depuis qu'il a intégré que l'autisme est un handicap et non une maladie (encore moins mentale) . Détail rigolo mais significatif: très vite, lorsqu'il rencontre de nouvelles personnes, il annonce "la couleur": "Attention je suis autiste; Ne soyez pas surpris". Et il me disait il y a peu: "comme ça, je n'ai pas besoin de dissimuler et c'est drôlement reposant"
Bravo et merci Mme Fougerolle. Comme pour l'inceste, plus et mieux on en parle, plus les choses avanceront.