Engagés volontaires, se battre pour des idées (2/4) La désillusion. Les femmes en Espagne
Bonjour,
Voici la réponse de Perrine Kervran :
« Bonjour.
Merci de votre message et merci d’avoir pris le temps de nous écrire.
Nous savions en construisant cette série que certains auditeurs pourraient être heurtés par certains des intervenants. Notre intention n’était en aucun cas de comparer les causes et les idéologies qui n’ont effectivement rien à voir, voire sont diamétralement opposées. Ce que nous voulions ausculter était les intentions, les ressorts et les motivations de ceux qui décident de s’engager et de tout quitter et pour une cause qui les dépasse. Et nous avons été frappés de la proximité des motivations de départ. C’est cette proximité par ailleurs qui nous avions envie de questionner.
Ces proximités sont d’ailleurs (entre autres) l’objet de recherche des chercheurs que l’on peut entendre dans la série.
En revanche nous espérons que vous avez pu noter que les « djihadistes » que nous avons interviewés étaient tous repentis et revenus meurtris et déçus de ce qu’ils ont trouvé sur place. Ils regrettent cet engagement et ont entamé un processus de réflexion qu’il nous a semblé intéressant de faire entendre.
Merci de votre écoute
Cordialement
Perrine Kervran »