Dans le journal de 13h, il a été dit que Mme Le Pen avait déclaré que le traité signé avec l'Allemagne prévoyait la perte de l'Alsace Lorraine et le partage du siège au conseil de sécurité. Puis, à au moins deux reprises, il a été affirmé que Jean-Luc Mélenchon aurait dit "à peu près la même chose" et serait sur la même ligne. Cela est un mensonge et proférer des mensonges dans une séquence sur la dénonciation des "Fake news" est un peu fort de café. Cela va totalement à l'encontre de ce que votre radio prétend rechercher et nourri les théories du complot. De façon plus générale, insinuer que tous ceux qui s'opposent aux politiques de Macron ne seraient que des extrémistes et des populistes irresponsables est dangereux pour la démocratie.

La Médiatrice Radio France vous répond
25/01/2019 - 17:43

Bruno Duvic vous répond

Bonjour,

La formule utilisée dans le journal (« notons que Jean-Luc Mélenchon n’a pas un discours très différents de l’extrême-droite ») était excessive et inexacte. Jean-Luc Mélenchon n’a pas, comme Marine le Pen, prétendu que l’Alsace allait passer en partie sous tutelle allemande ni que la France voulait partager son siège à l’ONU avec Berlin. Donc mea culpa. Lecture trop rapide du texte qu’il a publié.

Mais il y a bien dans ce texte (https://melenchon.fr/2019/01/20/prendre-conscience-de-la-derive-autoritaire-du-macronisme/) des formules flirtant avec le complotisme : ‘’coup de force à Aix-la-Chapelle’’, ‘’il négociait secrètement avec Merkel’’, ‘’rupture d’égalité devant la loi pour les départements frontaliers’’…
Par ailleurs, une mauvaise formule (c’est indiscutable et je le regrette) n’est pas une fake news qui implique l’intention de tromper, ce qui n’était évidemment pas mon cas.

Bonne journée