France Musique ou le métronome d’une vie, de ma vie.
La préhistoire avec la RTF Haute fidélité puis France Musique vers 1964, année de mes 18 ans!
J’avais alors installé une antenne directive motorisée sur le toit de ma maison familiale du Jura pour capter avec mon tuner, au gré des caprices de la météo, les relais en modulation de fréquence de Dijon ou Besançon.
France Musique, soumise aussi aux caprices du pouvoir politique, a connu de nombreux directeurs de programmation, bien vite passés, bien vite oubliés pour arriver dans les années 97 à une grille de programmes un peu plus stable avec déjà l’arrivée de Lionel Esparza. J’ai vraiment renoué et redécouvert France Musique vers 2015, quand j’ai suivi sur les ondes l’incontournable Frédéric Lodéon, après son départ de France Inter.
Et avec la retraite le métronome s’est remis en marche. D’abord un peu de FM, mauvaise dans le Haut Jura, puis internet et enfin le DAB avec de nouveau une antenne sur le toit et même maintenant un casque BT et une montre. France Musique me suit partout ! Je vous écoute pratiquement tous les jours.
Tous les jours, je suis Relax avec une attention toute particulière pour Aurélie Moreau qui nous fait déguster ses émotions quand elle nous parle, avec son vocabulaire gourmand, de la musique qu’elle aime. Et elle sait aussi tellement bien résumer en trois mots seulement le livret d’un opéra. Et je n’oublie ni samedi à l’Opéra ni le truculent et passionnant Alex Dutilh (bon anniversaire !) et l’espiègle Nathalie Piolé et son Banzzai et tous les autres, vous tous du matin, du dimanche et de tous les instants. Merci, merci, continuez comme cela, encore longtemps. Pour notre plus grand plaisir.