Gestion corona-virus en Allemagne
- Vous me dites que les parcs et les jardins ont fermé en Allemagne. Non, je maintiens qu’ils sont restés ouverts, et ce dans toute l’Allemagne. En témoigne de nombreux articles allemands et français, ainsi que les contrôles fréquents qui ont été effectués dans ces parcs pour vérifier que les gens gardaient la distance de sécurité (1,50m en Allemagne / 1 m en France, comme je le dis dans le sujet).En revanche, les aires de jeux pour enfants, elles, ont fermé, comme les zoos. Ce sont d’ailleurs ces aires de jeux auxquelles vous faites référence en me parlant de la « spielplaz » (« place de jeux » si j’ose cette traduction mot à mot) de vos petits enfants 😉
- Vous m’accusez ensuite de mentir sur les amendes que dresseraient des caissières dans les supermarchés. Ce n’est pas moi, mais le vendeur d’un supermarché de Kehl qui le raconte dans le sujet. C’est un témoignage, dont voici l’extrait précis : « Les caissières peuvent vous mettre une amende de 50 euros ! Moi je préfère prévenir les gens qui ne sont jamais venus. Sinon je dois alerter ma patronne par radio pour qu’elle vienne et qu’on remplisse un papier » (Louis Wagner, vendeur à Kehl).Cette mesure, m’a-t-il expliqué lors de notre rencontre, avait été mise en place une semaine auparavant. Il m’avait également expliqué que les policiers pouvaient être appelés en cas de refus du client de mettre son masque et de payer cette amende. Une caissière m’avait confirmé la chose, me racontant avoir dû « enfermer un client dans le magasin quelques jours plus tôt car il refusait le port du masque et l’amende du magasin ». Elle avait donc appelé les policiers qui avaient « emmené le contrevenant ».
Je précise dans mon sujet que nous sommes à Kehl. Je ne saurais vous dire si cela ne concerne que ce magasin (qui s’octroierait ainsi une prérogative régalienne), le land Bade-Wurtemberg ou plus largement d’autres landër.
Je pourrais ainsi revenir sur chacune des informations figurant dans mon reportage et vous démontrer leur véracité, mais comme je vous le disais plut haut, je ne réponds qu’aux deux exemples que vous pointez. S’il y en a d’autres, n’hésitez pas à prendre langue directement avec moi. Voici mon mail : matthieu.mondoloni@radiofrance.com. Je vous répondrai avec grand plaisir.
Pour conclure, j’espère sincèrement que vous garderez confiance en la qualité journalistique de franceinfo qui, je vous le promets, ne se détériore pas. Sachez que nous sommes d’une exigence sans faille. Nous nous employons d’ailleurs tous, quotidiennement, à débusquer et combattre toutes ces fakenews, contre-vérités et tentatives de manipulation. Et ce pour dans un souci de rigueur, d’objectivité et d’honnêteté qui sont, j’aime à le croire, les qualités que vous appréciez dans notre radio de service public.