Monsieur,
J'écoute Radio France depuis 30 ans. Alors que j'étais étudiant. J'ai vécu les nombreux conflits qui ont toujours été prestement suivis par le personnel. Parfois avec raison, souvent avec beaucoup moins, du moins à mes yeux.

Une jeune génération est en partie sacrifiée pour le confort financier d'une précédente qui va bientôt partir en retraite et qui dans la poursuite de sa précédente fait tout pour garder des situations figées. Ces jeunes payent littéralement la génération précédente par un taux de chômage élevé. Dés leur entrée dans la vie professionnelle il sont soumis à un niveau d'impôt très important qui finance du fonctionnement à crédit au lieu d'investissement. Il payent des charges d'assurance retraite très lourdes à porter et ne savent pas quel sera le niveau de retour qui leur sera rendu.
Le fonctionnement syndical reste arcbouté sur des principes et des concessions politiques d'après guerre.

Une fois de plus Radio France est prise en otage par un mouvement dont je discerne mal le lien avec son fonctionnement interne.

Comment peut on expliquer à la jeunesse notre comportement au nom de son bien?
Aujourd'hui les jeunes se sentent abandonnée, les plus instruits partent à l'étranger pour se libérer de ce carcan de pensée et n'attendent rien de leur pays, au moins l'idéalisent ils ainsi.

Mon interrogation est la suivante. Pourquoi une radio comme France Inter qui se dit progressiste ne se libère t elle pas de ses vieux démons et n'arrive pas à engager une démarche dynamique et leader vers un avenir repensé?

Certaines de vos émissions portent ce message d'espoir, votre comportement interne le contredit régulièrement.

En attendant et une fois de plus, j'écoute vos confrères et de moins en moins une radio à laquelle j'ai été fidèle.

Ceux qui avaient quelque chose entre les oreilles et allaient de l'avant, semblent être en panne, sur le bord de la route, faute de positiver et d'accompagner par son message et son modèle les 20 - 30 ans qui sont notre plus grand espoir d'avenir.

Cette rubrique n'apparaît pas dans votre liste, mais je ne pouvait pas subir une nouvelle coupure d'antenne sans vous sans vous faire part de mon désenchantement sur un mode de comportement social totalement désuet et inaudible pour les générations en attente.