Fidèle auditeur de France Culture, je souhaite vous faire part de quelques remarques qui pourraient, selon moi, être utilement et facilement corrigées : - pourquoi la forme interrogative est-elle peu utilisée par les journalistes de France Culture pour poser des questions ? France Culture ne devrait-elle pas être particulièrement attentive au respect de la langue ? - les indicatifs et intermèdes musicaux font peu appel à la musique classique ou aux chansons françaises (j’entends : avec des paroles, compréhensibles, en français) : ne serait-il pas possible de rééquilibrer un peu vos choix en la matière car, par moment, j’ai vraiment l’impression de subir une agression sonore en vous écoutant (il m’arrive de couper, uniquement à cause du bruit subi)? Les émissions de Finkielkraut ou Jeanneney du samedi matin, par exemple, sont précédées d’un indicatif ressenti comme accueillant et incitant à l’ouverture de l‘esprit ; - si les émissions artistiques, littéraires et autres sont bien votre cœur de domaine, les émissions sociétales (peut-on dire cela pour les émissions qui s’intéressent au fonctionnement de la société ?) le sont peut-être moins ; en grand nombre aux heures de grande écoute, elles font appel à un nombre important de sociologues et de « politistes » (en ces temps de pandémie, même les médecins ou les économistes interrogés comme « experts », et parfois certains artistes, se noient trop souvent dans la sociologie ou la politique plutôt que d’admettre tout simplement que leurs connaissances évoluent tous les jours ou que leurs certitudes restent limitées), qui nous noient sous des arguments aussi divers que péremptoires: on comprend que nos universités en produisent des bataillons considérables, disponibles sans préavis sur le marché, mais ne serait-il pas possible de donner une place plus importante aux sciences (dites dures), ce qui aurait pour avantage de diversifier votre offre, et, peut-être, d’attirer des jeunes vers des domaines où le pays manque cruellement de cerveaux, ne serait-ce que pour réaliser la transition écologique? Après tout, l’appartenance au service public pourrait justifier une baisse du taux d’écoute au prix d’une baisse du « bavardage dans l’air du temps »? Courtoisement,