Bonjour François Morel
Ce jour est une première pour moi : après moulte "cette fois j'y vais", "faut à tout prix", "faut que je pense à", et à 54 balais, oui pour la première fois, j'écris à qq à la radio.
Ton billet m'a cueilli ce matin sans prévenir, j'allais tranquillement travailler, tu es monté un instant dans ma voiture pour quelques pas ensemble. Je sentais dès le début, confusément, une émotion sourde, tu nous as habitués à des mots qui viennent du coeur, mais s'ajoutait cette fois une manière de nostalgie ... Et, puis, cette confidence pudiquement dévoilée, qui là aussi frappe au coeur.
Merci pour Elle, pour cet hommage que tu lui as livré ; merci pour ta confiance, d'avoir partagé ton émotion avec nous. J'aimerais en retour partager 3 choses avec toi : une chanson, écrite par Brassens et chantée par Maxime, "L'orphelin", les mêmes mots pour la même peine. Une date, le 27 décembre 1927, mon 17 août à moi. Et une coincidence : c'est de Valentigney, hasard du jour, que je t'écris ces mots.
Quelle chose merveilleuse que la radio, qui fait de nous des confidents sans jamais nous être vus. Sache le, ce matin, quand tu disais ainsi ton émotion : j'étais là et je t'ai entendu.
Prends soin de toi, je compte sur toi.