Bonjour,
L'intervention de Jacques Alain Miller jeudi 20/04/17 m'apparait comme la caricature inégalée d'un verbiage lacanien, faits d'assertions sans fondements.
Je regrette que cet homme, habité par le fantôme de Lacan, ce qui laisse peu d'espace à une pensée propre, vienne faire des commentaires abscons qu'il a tenté de transformer en argumentation par une série de citations sans aucun fils entres elles.
Hélas, le fantôme ne lui souffle ni l'humour, ni la subversion dont Lacan, lui, était habité...
Hélas, la psychanalyse avec l'apport de Lacan, ne peut que pâtir de ce discours mort, figé en un temps qui n'est plus, sans rapport avec "le politique" tel qu'il est en 2017.
Comment la clinique psychanalytique peut elle se nourrir de ce type de péroraisons?
Cette fantômatisation, cette fêtichisation empêche l'ancestralisation de Lacan. Un ancêtre inspire ; il souffle un air vivifiant, par les objets, les textes qu'il a transmis ; il souffle des énigmes dans les rêves ; il ouvre à ceux de ces successeurs qui les accueillent quelques notions, appuis à une pensée vivante...
Merci pour la qualité des émissions de France Culture qui me remplissent d'étonnements, de découvertes, et participent, le plus souvent; à cette pensée vivifiante.
Pour reprendre un registre soixantehuitard, dont J.A Miller m'a assomé ce matin : "liberez les fantômes, qu'adviennent les ancêtres!"
Bien Respectueusement
A.A

La Médiatrice Radio France vous répond
20/04/2017 - 15:43

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