Je vais déranger mais néanmoins m'exprimer au nom d'une - sans doute - minorité, mais dont je rencontre curieusement beaucoup de membres dès que j'ouvre le sujet, en particulier en province...
D'abord, assez des plaintes et des jérémiades perpétuelles, des "grands oubliés", des "sacrifiés"... Ce que nous vivons n'est ni la guerre ni la peste noire.
Un peu de décence, s'il-vous-plaît, hormis bien entendu ceux qui sont directement touchés par la maladie, et que j'ai pu rencontrer.
Je précise que je suis au chômage, et pourrais avoir des raisons de me plaindre.
Ensuite, le monde que nous façonne la pandémie me convient tout à fait !
Je n'ai pas besoin d'un bar ou d'un restaurant tous les dix mètres, avec serveurs - et patrons - désagréables, nourriture médiocre, prix indécents et terrasses chauffées en plein hiver (je suis tout sauf écolo militant, mais quand même...).
Je n'ai pas besoin d'une myriade de magasins inaccessibles, aux vendeurs incompétents, et en rupture de stock : Le Grand Satan (qui commence par A et finit par N) me livre en 24h tout ce que je désire avec un service client impeccable et un bilan carbone meilleur (livraisons groupées ou en point relais).
Je n'ai pas besoin de cinémas avec chuchotements intempestifs, spectateurs en retard, portables qui sonnent et j'en passe : les plate-formes me conviennent très bien.
Je continue ?
Bref, à mon avis - que je partage - la crise actuelle remet salutairement quelques pendules à l'heure, n'en déplaise à de nombreux lobbies et corporations qui devraient plutôt en profiter pour réfléchir à l'évolution naturelle de leurs modèles.