Merci de votre lettre madame la Médiatrice et merci à ceux qui ont initié votre fonction. Je suis un auditeur du service public depuis longtemps, principalement de France Culture, France infos dans ses versions radio et télévisée, FIP, et aussi les autres. Je vous écris pour la première fois, mais mille fois avant je me suis promis de le faire dans un mouvement de désaccord à l'égard du traitement de l'actualité et des maltraitances de notre langue par ceux mêmes dont la profession repose sur la communication.
Je me retrouve dans bon nombre de message qui sont relayés par vos soins et je me sens moins seul.
Mon intérêt initial pour le service public est l'absence de publicité, laquelle m'insupporte (par dérision j'ai failli écrire "lequel", devenue une banalité dans l'expression des professionnels mentionnés ci-avant !). France Inter - jadis vierge - n'a pas résisté à cette pollution !
Sur la forme constituée par les expressions et la langue il m'arrive d'être tolérant, les linguistes nous le rappellent régulièrement notre langues est vivante, mais il y a des limites quand il a " trois alternances" " au jour aujourd’hui" et bien d'autres. Merci aux auditeurs qui dénoncent auprès de vos services le massacre de notre langue, grâce à eux je me sens moins seul.
Les programmes sont diversifiés et c'est bien, souvent j'apprécie je pourrais en citer de nombreux , parfois je ne supporte pas et pour exemple je veux citer Arnaud LAPORTE et sa dispute, mais je respecte le réalisateur et les auditeurs qui apprécient cette forme de critique. Je me limite à changer de station.
Quant au traitement de l'actualité, c'est bien à cet égard que par le contenu de votre lettre je me sens moins seul, je partage la majorité des critiques, notamment par la place démesurée de l'actualité immédiate, la mort de notre ancien président, à 86 ans c'est une banalité qui ne change rien à ses actions dans notre histoire. Vrai hier aujourd'hui et demain. ( si j'avais écrit le décès, j'aurais cédé à l’infantilisation et à l'euphémisme du langage - cf : message récent d'auditeur). Je ne résiste pas à citer "les gilets jaunes", certes c'est un mouvement de société important et il faut lui donner sa place, mais une place égale devrait être donnée aux explications d'une telle situation. J'ai une opinion selon laquelle notre société se trouve confrontée à un échec de l'éducation, absence de culture économique, besoin sociétal relationnel. Certes mon opinion est partiale, mais je suis prêt à en écouter d'autres Je crains que mon service public soit plus motivé par l'audimat que par la culture. Je ne suis pas donneur de leçon, ma prose n'est pas parfaite, mes opinions critiquables. Merci de m'avoir permis de m'exprimer.