Bonjour, merci pour votre chronique sur France Culture.
Mais aujourd’hui, je suis atterré, bouleversé, Je ne suis même pas en colère, juste tellement écœuré
Je viens d’écouter Frederic Barrère (15/02 à 13h30)
Ne parlons pas de « l’affaire Hulot », ni de son traitement par les media.
A la fin de votre chronique, vous attirez l’attention de M. Barrère sur la responsabilité du journaliste.
Sa réponse commence parfaitement : sens des responsabilités, faire attention, les conséquences peuvent être terribles. Parfait, j’adhère.
Il prend l’exemple de l’affaire Dominique Dominique BAUDIS (2003). M. Barrère parle de conséquences qui devraient « nous hanter ». Je crois qu’il va parler de l’homme meurtri, à jamais démoli, d’une famille anéantie, de politiciens qui se suicident …
Et non ! Tellement sidéré, je vais réécouter tout de suite et plusieurs fois les dernières phrases ! Je cite de mémoire : Lorsque la presse se trompe … ça jette une ombre …. un doute sur …. l’ensemble de la presse !
Eh oui, la victime c’est la presse, et la presse seule !
J’ai mis des points aux instants ou M. Barrère pouvait encore parler de sa responsabilité humaine à l’égard d’autres humains. Hélas ! Que craint-il ? Que la presse perde de l'audience, de l'influence, des parts de marché !! Vivement qu'il écoute "les pieds sur terre" (par exemple) pour retrouver un peu d'humanité.
Bien cordialement.

La Médiatrice Radio France vous répond
20/02/2018 - 11:49

Je vous trouve bien sévère à l’égard du directeur de la rédaction de France Culture, mais votre remarque est intéressante. Toutefois, je peux vous assurer que ni lui ni moi ne pensions « audience, influence ou part de marchés ». En revanche, nous pensions crédibilité et confiance dans la presse. Le presse se doit de transmettre des informations vérifiées et sérieuses. Se souvenir de l’affaire Baudis permet de rappeler aux journalistes leur devoir de mener une enquête approfondie, de se méfier de témoins non fiables ou de manipulations… En disant cela, nous avons forcément à l’esprit les conséquences terribles pour Dominique Baudis. Nous aurions certainement dû le préciser, mais nous étions déjà en retard par rapport à l’émission suivante et j’ai dû interrompre mon invité. Les réalités du direct…