A propos de cette primaire dite populaire (hem, démocratie populaire, on a déjà donné dans l'histoire...), on peut regretter qu'aucun journaliste et/ou analyste de France Info ne témoigne sur le vrai fond du moindre recul devant ce principe originellement à l'américaine mais faisant désormais des ravages partout, toute primaire rendant par principe l'élection indirecte et filtrée, et convertissant la démocratie en simple candeur cliquée de smartphones, alors que nos démocraties libérales sont indissociablement liées à la notion de partis, et qu'entre deux scrutins où tout le monde se réveille la bouche en cœur et la spontanéité en bandoulière, il n'est interdit à personne de s'engager et militer au quotidien dans le parti de son choix, voire d'en créer un si l'existant ne convient pas aux éternelles jeunes envies de table rase.