Anticipation forcée.
Est-il convenable que les intervenants médiatiques, journalistes et invités, soient au-delà de la réforme de notre langue ? Non, c’est toujours celle fixée par L’Académie française en 1990. Le ministre de l’Education nationale lui-même semble emporté par cette vague paresseuse du moindre effort, tout le contraire d’une formation intellectuelle réussie. En somme, la culture de la sottise. Une injure à la jeunesse !
Donc, « ce sont les » lorsque les noms qui suivent sont au pluriel car ils sont sujets du verbe et attributs du pronom « c’ou ce ».
Les accords de genre ou de nombre sont toujours en vigueur. De même, les accords de participes passés avec être ou avoir sauf après certains verbes comme « faire » suivi d’un infinitif qui est en rapport direct avec le complément d’objet. Il est inutile de s’embarrasser de règles, le sens prévaut si l’on analyse les fonctions de la phrase et la relation des mots entre eux.
Le langage médiatique est catastrophique, un salmigondis où l’on féminise à outrance les noms de métier alors qu’on néglige les accords faciles en les mettant au masculin. N’anglicisez pas la grammaire française, n’en ajoutez pas au ridicule qui fait qu’un « médecin » devient au féminin une « médecine » ce qui oblige à dire « une femme médecin » ! Médecin est une profession et non un genre. Compter partout les parties génitales des individus est une ineptie, la valeur morale ou professionnelle ne se situe pas dans le sexe ….