Cher Jacques Munier, comment ce matin ne pas vous dire un immense merci pour toutes ces heures passées avec vous dans l’intérêt intellectuel et sensible le plus vif, le plus chaleureux, le plus amical ! Et cela depuis des années ! Je dis bien des années ! Ce matin j’avais envie de dormir mais tout de même, j’étais curieux et j’ai lancé mon application pour vous écouter… et j’apprends cet « au revoir » à France Culture… qui me bouleverse, qui bouleverse ma journée ! Quoi Munier s’en va ? Et avec lui son émission ? Et, tel un souvenir en mémoire (véritable souvenir de type proustien), il me revient une émission de vous : « L’archipel de l’hospitalité » (est-ce bien le titre ? », il est de mémoire, il me revient de je ne sais où…), et je réentends votre voix, le contenu merveilleux de cette émission… J’ai une vive envie de la réécouter, où ? comment ? Bref, je verrai cela plus tard, et je reviens à mon émotion de votre départ de France Culture… à cette émotion étrange qui m’habite depuis que j’ai entendu que c’était votre dernier « Journal des idées » ! C’est étrange, j’ai l’impression de parler à un ami, à un être qui m’est familier, que je côtoie depuis si longtemps (j’ai 54 ans…tout à coup je vois les années défiler). Quelqu’un avec qui je dialogue depuis longtemps, très longtemps, dans le silence de l’écoute. J’ai souvent pensé vous écrire mais je n’ai jamais osé le faire (en me disant sûrement je le ferai un jour) croyez-moi la vie est étrange ! Et me voilà vous écrivant, simplement ce matin ! Je vous souhaite une très belle journée, et je vous remercie tellement pour toutes ces belles émissions, pour vos questions posées à vos invités, pour votre voix toujours bienveillante, pour votre présence à l’antenne, bon…je cesse l’éloge mais je n’en pense pas moins, vraiment je pourrais continuer cette longue liste de mercis ! Je suis à peine réveillé et pourtant je vous écris ce matin je remercie mon inconscient de m’avoir réveillé ce matin à la bonne heure pour vous écouter ! Je vous souhaite le meilleur pour ce qui vient, car vous m’avez donné le meilleur pendant des années… et c’est le moins que je puisse faire ce petit mot de rien (comme dirait un Ferré). Je vous souhaite le meilleur qui est pour vous à venir, sincèrement. Au plaisir de vous lire, Sincère amitié radiophonique !

La Médiatrice Radio France vous répond
28/06/2021 - 11:28