Ariane Grisselle et Julien Girard suivent pour la rédaction le procès des attentats du 13 novembre. Depuis le début de ce procès, je me suis trouvé plus d’une fois, les larmes me venants aux yeux à l’écoute du récit de ces instants d’horreur et de leurs conséquences sur tant de vie. Je peine à imaginer comme il doit être difficile de devoir écouter l’ensemble de ces récits et je tiens à saluer le travail d’absolument exceptionnel et irréprochable de vos deux collègues, mais j’imagine qu’il doit aussi leur coûter beaucoup et je les espère suffisamment entourés pour traverser ce que je me représente comme une épreuve dans leur carrière. Pensez-vous qu’au terme du procès, ils pourront, peut-être avec certains membres de la cour qui doivent être confrontés à la même épreuve, partager à l’antenne leur témoignage sur ce procès tout à fait hors du commun. Merci et encore merci à eux.