Le choix des mots n'est jamais anodin et utiliser l'abréviation familière "les profs" s'inscrit dans une insidieuse dévalorisation systématique de cette profession. Il est paradoxal de verser des larmes de crocodile sur le manque d'attractivité du métier d'enseignant et d'y contribuer plus ou moins consciemment avec ce raccourci condescendant.
J'aurais donc aimé entendre, durant le 7/9 (et pas seulement là !), les journalistes poser leurs questions au Président de l'Assemblée nationale en parlant des "professeurs" qui ont droit, comme tout un chacun, à un minimum de respect.Ils ne leur viendrait pas à l'esprit d'évoquer les "troufions" ou "les flics" dans leurs entretiens...