Toi qui anime tous mes dimanches soirs, je te remercie de parvenir à combler la solitude d'une vie cloisonnée d'étudiante en temps de Covid. Enfant déjà, je t'entendais depuis la radio de la cuisine familiale, sans rien comprendre de ce que tu disais, mais happée par l'ardeur impétueuse de tes chroniqueurs. Adolescente, tu m'as encouragé à aller lire, à regarder et écouter davantage en aiguillant mes choix. Aujourd'hui, tu recours à la mélancolie dominicale de ma vie d'adulte et je me sens un peu moins seule, grâce à toi.
Tu me fais rire, tu m'émeus et parfois tu m'agaces, mais tu me donnes surtout toujours envie d'aller découvrir les richesses (et parfois les nullités) de la littérature, du cinéma et du théâtre.
Tes voix, cher masque, me sont très précieuses. Merci à elles.