Méfiance envers les médias
En effet, une forme de défiance existe à l’égard des journalistes. Je le regrette d’autant plus que j’ai toujours estimé que les journalistes étaient les garants de la démocratie et de la liberté. Là où la liberté de la presse n’existe pas, la dictature s’impose. Il est vrai qu’internet et les réseaux sociaux, avec leurs informations non vérifiées ou de propagande, font beaucoup de torts au journalisme, à cause d’un mélange des genres.
Pour le reste, il est vrai que les journalistes sont souvent animés par une forme d’humanisme, d’ouverture sur les autres et de progressisme. Dans le cas des réfugiés, ils ne se contentent pas de se dire "ils viennent manger le pain des Français", mais ils réfléchissent à la situation de ces familles bombardées, menacées et en danger de mort, qui affrontent des situations terribles afin de survivre. Et si la presse peut permettre une réflexion, une évolution des mentalités, c’est un point positif.
Repensons au "J’accuse" de Zola dans l’Aurore (affaire Dreyfus) ou à Albert Londres permettant la fin des bagnes grâce à ses articles…