Merci à France Inter ce matin d'avoir invité François Sureau, voix salutaire et discordante dans le discours actuel et rappelant que nous sommes dans une démocratie et qu'il n'y a pas d'ennemi, il y a une lutte à mener contre un danger, il n'y a pas de guerre non plus. Nous vivons collectivement un voyage en terres dangereuses, et le danger est connu (un virus comme il en existe plein d'autres). Connaître un danger suppose de savoir le contourner, l'éviter, peut-être le vaincre. Face à un danger il n'est pas nécessaire d'abdiquer sa liberté, sa puissance de raisonnement, la capacité à envisager toutes les les solutions, et parfois son bon sens.

La parole de François Sureau était en ce sens rafraîchissante et merci à nos deux fidèles animateurs de l'avoir laissé s'exprimer pleinement et longuement, même en sacrifiant la lettre d'Augustin Trapenard....qu'on recevra demain tout de même.