Bonsoir,
depuis ce matin, le billet de Nicole Ferroni me reste en tête, et son émotion si "palpable" à l'antenne aussi. Je pense que son "arrêt sur les mots" est le signe de ce que beaucoup d'entre nous ressentons, la rage de l'impuissance et la crainte de voir ce en quoi nous croyons gravement mis en danger.
Je suis maître de conférences en science politique à l'Institut d'études politiques de Strasbourg. Depuis deux-trois ans, je me sens terriblement démunie ou alors totalement hors jeu, lorsque je fais mes cours de relations internationales, questions européennes, droit de l'homme ou encore (ma spécialité) la politique comparée des pays d'Europe centrale et orientale.
Alors, d'habitude, lorsque j'écoute Nicole Ferroni, je suis soulagée parce que je constate qu'un solide bon sens peut être ciselé d'intelligence et côtoyer un humour qui m'aide à garder courage.
Le billet de ce matin, ça a été comme le dernier Ken Loach pour moi : ces grands courageux, ces combattants, ont aussi parfois des moments de découragement... Du coup, j'ai eu envie de soutenir Nicole Ferroni et de lui dire MERCI et de lui rendre un peu du courage matinal qu'elle me donne si souvent. C'est vrai, on est là, derrière le poste et vous, vous n'en savez rien ou pas grand' chose. Eh bien, ces quatre minutes sont importantes pour beaucoup d'entre nous, sachez-le!
Avec toute mon admiration,
Magdaléna Hadjiisky

La Médiatrice Radio France vous répond
15/12/2016 - 10:34

Merci pour votre message sympathique que nous transmettons avec plaisir