Le 8 avril prochain est prévu une énième journée de grève pour défendre et revendiquer les droits de ces pauvres AESH (accompagnant d'enfants en situation de handicap).
Mais je n'y crois plus...Je pense qu'il est plutôt préférable de se faire entendre par d'autre biais. Je sais qu'il a déjà été diffusé des reportages sur notre situation mais cela n'a rien changé. Nos conditions de travail se dégradent chaque année et de par là-même notre rôle d'accompagnant n'est pas exercé dans des conditions convenables. L'impact de ces bouleversements sont directement constatés au niveau de la qualité de notre travail.
Actuellement une aesh peut se voir accompagner jusqu'à 4 enfants (avec différents handicaps) sur une ou plusieurs écoles. Comment envisager un accompagnement de qualité dans ces conditions ? Et question salaire nous plafonnons à 750 euros nets pour 24 h de travail.
J'ai écrit ce texte afin de résumer notre cas
INDIGNEZ VOUS
Indignons-nous de cette précarité qui se banalise, qui devient presque acceptable car sinon rien.
Indignons-nous de cette société qui souhaite mettre le thème du handicap en lumière, lumière qui ne brille plus d'ailleurs.
Deux mots sur la considération et la reconnaissance, des attitudes banales du savoir-vivre me direz-vous
Et pourtant nous en manquons au point de nous interroger sur le vivre ensemble, sur les notions de respect que l'on apprend à l'école aux enfants. Et bien figurez-vous que ces mêmes personnes ne les appliquent pas à leurs collègues, incroyable non ?
Parce que nous sommes leurs collègues, quoi qu'il en coûte !
Le dénigrement peut aller jusqu'à la distanciation sociale et l'interruption momentanée du son au moment des repas. Nous avions anticipé les mesures barrières !!
Aussi louables sont nos intentions nous ne pouvons pas accepter cela. Nous voulons donner le meilleur à ces enfants. Comment revendiquer une inclusion scolaire et les moyens mis en œuvre. Aujourd'hui la coupe est pleine.
Merci de m'avoir laissé m'exprimer