Je viens vers vous pour la première fois car je suis peiné, et quelque peu agacé, lorsque, dans les médias quels qu’ils soient, je lis ou entends le mot record pour décrire un phénomène climatique jamais connu jusqu’alors, qu’il s’agisse de températures maximales (journalières, mensuelles ou annuelles), de déficit de précipitations, ou encore d’ensoleillement…
Le mot record revêt, en son sens premier, la notion de performance. Un ou une athlète, par son travail et sa volonté, arrivera à dépasser ses résultats jusqu’alors obtenus. J’y vois la notion de dépassement de soi, d’engagement, de volonté, de persévérance.
Pas pour le climat.
N’oublions pas qu’il s’agit d’un dérèglement.
Les phénomènes exceptionnels, nous les subissons.