Bonjour,

Il me semble anormal de ne pas nommer les choses par leur vrai nom. Je note que les forces de l'ordre, outre les classiques grenades lacrymogènes utilisent aussi des grenades dites "de désencerclement", "dissuasives", etc, termes qui ne correspondent pas à la réalité. Les policiers n'ont pas 36 sortes de grenades avec eux, ils ont entre autres ce qu'à l'armée on appelle des grenades offensives. L'objet est une grenade offensive, le but recherché la dissuasion, le désencerclement.
Que les responsables du maintien de l'ordre essaient de faire circuler une information qui édulcore la réalité n'est pas surprenant. Il n'est par contre pas normal que des journalistent relaient cette information sans en vérifier la véracité, et ne corrigent pas en appellant les choses par leur vrai nom.
Slts
Bruno Martin

La Médiatrice Radio France vous répond
07/06/2016 - 14:50

Désolé; aucune erreur de la part des journalistes. Une grenade de désencerclement n’a rien à voir avec une grenade offensive. Une grenade offensive est une arme de guerre contenant du TNT et pouvant provoquer des blessures très graves; ce type de grenade serait à l’origine de la mort de Rémi Fraisse. Une grenade de désencerclement est non létale, même si elle présente forcément des risques de blessures, comme l’actualité l’a montré. Elle projette des galets de caoutchouc. Explication intéressante sur le site du Monde: https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/06/06/les-grenades-de-desencerclement-arme-controversee-du-maintien-de-l-ordre_4939079_4355770.html