Cher monsieur,
Etant donné qu'il est devenu impossible de contacter les équipes des émissions de radio autrement que par Twitter ou Facebook, je m'en réfère à vous pour vous signaler qu'au générique de début du feuilleton de France-Culture de ce mois-ci : "L'ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche de Miguel de Cervantes", la charmante présentatrice prononce Miguel Migouël, ce qui est une hérésie totale. J'ai déjà entendu cette énorme faute de goût et de langue lors de mon écoute du 1e épisode, au demeurant fort bien fait, et je pensais qu'un tollé de protestations aurait fait modifier illico cette prononciation détestable de l'espagnol, celui du grand Cervantes, qui plus est ! Imaginez une présentatrice prononçant Viliame Shakespeare ! Je vous demande de répercuter ma plainte au plus vite pour qu'on n'entende plus pendant encore un mois cette absolue aberration : Migouël de Cervantes !!! Mais que fait la traductrice Aline Schulman ? Elle n'écoute pas les programmes dont elle est partie prenante ? Elle n'a pas été conseillère à l'édition ? Je trouve cela très choquant.
Je vous remercie de prendre acte de ma demande et de bien vouloir me donner une réponse sur la suite qui y sera apportée.
Bien cordialement,
Nadine Gassie, traductrice littéraire d'anglais en français

La Médiatrice Radio France vous répond
25/04/2018 - 17:55

Emmanuelle Chevrière, Conseillère littéraire à la fiction / France Culture :

Cher Monsieur,

En effet, nous nous sommes rendus compte trop tard de ce défaut de prononciation du prénom espagnol « Miguel ». malheureusement, comme vous l’imaginez, nous ne pouvions reprendre des moyens pour réenregistrer des génériques trois jours avant la diffusion et c’est donc comme cela que nous avons décidé de laisser passer cette mauvaise prononciation. Je veux bien écrire à cette auditrice pour m’en excuser au nom du service de la fiction et  l’assurer que nous serons toujours plus attentifs à ce genre d’erreurs qui peuvent se glisser ici ou là, mais pour cela, il me faudrait son adresse mail. Si vous pensez que ce n’est pas nécessaire, restons-en là.

Merci encore pour la transmission de l’info.

Bien cordialement,