Bonjour,

Est-il bien nécessaire de mettre autant d'extraits de films, et aussi longs, dans l'émission Plan large ?
Ce sont de vrais tunnels.
Antoine Guillot, dont j'apprécie par ailleurs la pertinence et celle de ses invités, pense-t-il que les auditeurs sont incapables de se concentrer plus de dix minutes qu'il faille tronçonner ainsi l'émission ? Qu'apportent ces trop nombreuses séquences sans le support des images ? Le cinéma ce n'est pas de la radio.
Je regrette Projection privée. Il n'y avait aucune coupure de ce genre. On pouvait profiter pleinement des propos des invités.
Merci de transmettre ce message à Monsieur Guillot.

La Médiatrice Radio France vous répond
04/11/2019 - 10:47

Antoine Guillot vous répond :

« Cher Monsieur,

C’est le principe même de Plan Large et son originalité de faire une émission « en cinéma », et de considérer les extraits de films, non comme des illustrations ou des respirations, mais comme des invités à égalité avec celles et ceux qui viennent parler. Tant je crois, au-delà même de ce qui est dit explicitement dans les extraits, que le son du cinéma convoque et/ou fait naître chez l’auditeur des images qui l’installent dans l’univers du ou de la cinéaste dont nous parlons avec les invité.es.

Et pour paraphraser Orson Welles, la différence entre le cinéma et la radio, c’est qu’à la radio, l’écran est plus grand !

En vous remerciant de votre écoute,

Bien à vous,

Antoine Guillot »