QUAND LAURENT DELMAS MASSACRE UN FILM AVEC MAUVAISE FOI
Voici la réponse de Laurent Delmas ;
je ne pense pas avoir parlé de
quatre décérébrés. J’ai exercé mon métier de critique de cinéma, c’est à dire
que j’ai émis des jugements sur la forme du film notamment laquelle me semble
et maladroite et terriblement égocentrée autour de la figure de Mélanie
Laurent. Concernant le Bouthan, je maintiens que ce pays, et qui plus lors de
la conclusion du film, est mis en avant comme un modèle idéal aux résultats
remarquables. Or cette affirmation est pour le moins contestable, comme
d’autres raccourcis utilisés dans le film lequel a tendance à confondre
argument et slogan. Au fond, il s’agissait de dire que les bons sentiments ne
font pas forcément du bon cinéma, pour paraphraser ce que disait Gide de la
littérature… J’ai reçu d’autres courriers en ce sens. Il est vrai qu’émettre
des réserves de ce type au moment de la COP 21 pouvait passer pour du suicide.
Mais il me semble qu’à France Inter encore plus qu’ailleurs, la liberté de ton
et de parole est à ce prix. Il faut considérer chaque film comme une proposition
laquelle est dès lors forcément discutable.
Bien à vous