Madame Evin,
Quelle intelligence, quel réconfort et chaleur en cette période où l'on a bien du mal à garder les "pieds au sol" que de vous suivre régulièrement, vos invités étant toujours surprenants, ils invitent à se questionner toujours à bon escient, à un horaire que je trouvais peu digne de votre émission, mais après tout, tout en vous écoutant, je cuisine, vaque à quelques occupations tout en vous écoutant. Mais là samedi dernier, je fus bien obligée de m'assoir afin de goutter les moindres mots, réflexions de votre invité que je ne connaissais pas, je l'avoue. Grandes interpellations lesquelles me poursuivent encore et tant mieux. N'est-ce pas le but d'une émission radiophonique ? Et là, je suis bien obligée d'avouer que le "replay" est fantastique ! Et ce à 62 ans... Chapeau bas Madame, continuez à nous interpeler, c'est devenu "addict": pour moi vous faites partie de mes "madeleines de Proust de votre chaine et France Culture et si vous en aviez la possibilité, pourriez-vous, s'il vous plait remercier Monsieur Fassin particulièrement. Ayant une petite retraite, je ne puis me permettre d'acquérir des livres (compagnons de toujours) mais je vais me précipiter à ma médiathèque afin de leur proposer l'achat de "La force de l'ordre". Généralement, j'ai la chance qu'ils me suivent dans mes propositions. Alors un grand merci à M. Fassin dont je vais tenter de lire "De l'inégalité des vies", son discours inaugural au Collège de France. Étant issue d'une banlieue "rouge", déjà dans les années 70 mes compagnons de route pouvions le constater avec les bidonvilles où j'étais invitée, dans ces quartiers remisés, la fac de Nanterre où la police exerçait ses talents puis en tant qu'enseignante auprès de personnes en situation de handicap. Vaste sujet.
Sincèrement admirative.