Madame, Monsieur,

La rubrique "Droit de suite" de ce journal était consacrée au "Media" . Ce reportage était malhonnête et mensonger, ne respectait pas la déontologie du métier de journaliste.

J'y ai entendu une série d'éléments à charge (dont une bonne partie mensongers) sans espace de parole adapté pour les premiers concernés (responsables et journalistes du Media, socios).
Ainsi utiliser le terme de limogeage pour Aude Rossigneux est un parti pris de présentation d'un départ qui n'a en aucun cas juridiquement pris cette forme.
Présenter ceux qui sont partis comme "incarnant une ouverture, un certain pluralisme du Media" , sous entendant que ceux qui sont restés et ceux qui sont arrivés depuis leur départ n'incarnent pas ouverture et pluralisme et seraient donc tous membre de la FI
La parole donnée à ceux qui sont partis, et aux représentants du Media ne portant pas sur les mêmes sujets...
Quant à Alexis Levrier, on peut se demander ce qu'il vient servir là en affirmant "que c'est un Media de propagande de la FI", un chercheur qui se permet de dire ça sans l'étayer...
Bref, un ton général et des informations qui n'en sont pas , voire des contre informations, ne me paraissent pas dignes du service public de l'information ni de la déontologie journalistique.

Le service public se doit de présenter des faits et des arguments balancés en donnant largement la parole contradictoire. C'est tres décevant que nos impôts servent un journalisme aussi mal-honnête sur le service public.

Cordialement,

Yoan SCHNEE

La Médiatrice Radio France vous répond
25/05/2018 - 16:18

En tant que médiateur, il devient vraiment insupportable que, dès l’instant qu’une de nos antennes analyse un point concernant la France Insoumise, une espèce de lobbying se déclenche pour qualifier nos sujets de malhonnêtes, de partiaux, etc. Nous aurions comme seule liberté de ne faire que des sujets laudatifs, des sujets qui encensent ce parti… Nous sommes journalistes et non des militants. J’ai réécouté l’extrait du journal et je n’entends aucun excès ni aucune contre-vérités de la part du présentateur ou de l’invité. Nous savons très bien que Jean-Luc Mélenchon déteste la presse et les journalistes, qu’il ne voudrait entendre que du bien de lui, mais nous sommes en démocratie et nous nous félicitons de la liberté de presse dont nous bénéficions. Encore plus d’ailleurs, comme le disait Yves Decaens, dans le service public, indépendant de tout pouvoir économique ou politique.