Cela fait plusieurs fois que votre radio évoque les massacres d'animaux en Afrique par des chasseurs, et ce, en toute légalité . Même s'il est effectivement indéniable que ces chasseurs ont des loisirs qui laissent perplexe, vous ne pouvez occulter l'autre élément aspect du problème. À savoir que ces chasseurs donnent énormément d'argent pour assouvir leur soif de sang certes peu glorieuse, mais grâce à cet argent, les réserves peuvent effectuer un travail formidable. Et ce n'est pas la première fois que je constate que vous suivez l'air du temps, sans essayer d'en savoir plus. Cependant, je conçois qu'il est plus simple de lire une dépêche AFP, que faire un bon travail d'investigation. Mais nous avons le droit de connaître toutes les données d'un problème.
Merci de ne pas me laisser sans réponse.

La Médiatrice Radio France vous répond
10/07/2019 - 14:10

Frédéric Pommier vous répond :

Bonjour,

Votre mail est inutilement méprisant. J’y réponds malgré tout. La revue de presse n’est évidemment pas un travail de « lecture de dépêches AFP ». Si c’était le cas, je ne me lèverais pas à 2H du matin. Ne vous en déplaise, il ne s’agit pas non plus d’un « travail d’investigation » – l’investigation, l’enquête, est un autre exercice journalistique. Comme son nom l’indique, la revue de presse consiste à rendre compte de ce que l’on trouve… dans la presse. En l’occurrence, ce mercredi, aucun journal n’aborde l’aspect du problème que vous évoquez (sujet qui, cela étant, ne manque pas d’intérêt) ; l’argent des chasseurs qui, dîtes-vous, permet aux réserves de faire « un travail formidable ». Du reste, ainsi que le permet la revue de presse, je ne me suis pas contenté de relater les faits, mais j’ai proposé un point de vue sur l’histoire : deux violences qui s’opposent, celle du couple et celle des réseaux sociaux. J’ajoute que « les données d’un problème » sont toujours multiples et que, la durée de cette chronique n’étant pas extensible, l’exhaustivité, quel soit le sujet, est impossible.

Cordialement,

Frédéric Pommier