Les syndicats n’ont pas attendus Mme Magri pour dénoncer l’état des écoles marseillaises
Voici la réponse de Louise Tourret :
Cher Monsieur,
Tout d’abord je tiens à vous remercier pour votre écoute attentive de Rue des écoles. Certes nous avons donné la parole à Charlotte Magri et il est exact de dire qu’elle n’a pas été enseignante pendant aussi longtemps que vous mais le récit de son expérience et sa façon de la raconter m’ont intéressée. Je suis désolée si cette interview ne vous a pas convaincu.
Concernant la tribune de Charlotte Magri (peut-être pour des raisons que vous pouvez trouver injustes) il faut constater qu’elle a été très médiatisée l’année passée, a beaucoup circulé sur les réseaux sociaux et permis de parler davantage d’une situation que vous dénoncez depuis longtemps. Cette médiatisation a peut-être été suivie de conséquences relativement positives, qu’en pensez-vous? Je précise qu’il n’a pas été une seule seconde pendant l’émission d’une absence de réaction des syndicats sur le plan local à Marseille pour dénoncer l’état des écoles.
Enfin, je me permets de vous précisez que nous invitons régulièrement, et avec plaisir, des enseignants militants dans Rue des écoles, tout comme des auteurs de livre (c’est le cas de Charlotte Magri), des chercheurs etc. Depuis sept ans, j’essaie de respecter une grande diversité parmi les intervenants de cette émissions.
J’espère de tout coeur, que vous aurez intérêt à écouter les prochains numéros de Rue des écoles, avec des militants ou non.
Bien cordialement,
Louise Tourret