Dans un papier consacré à la perturbation d’une pièce de théâtre à laquelle assistait le Président de la République, il est question de M. Taha Bouhafs, présenté comme un journaliste. Certes, ce monsieur est, semble-t-il, titulaire d’une carte de presse. Doit-on considérer pour autant qu’il est digne du titre de journaliste ? Je relève en effet que la charte des journalistes de Radio France stipule qu’un journaliste digne de ce nom «tient l’esprit critique, la véracité, l’exactitude, l’intégrité, l’équité, l’impartialité, pour les piliers de l’action journalistique ; tient l’accusation sans preuve, l’intention de nuire, l’altération des documents, la déformation des faits, le détournement d’images, le mensonge, la manipulation, la censure et l’autocensure, la non vérification des faits, pour les plus graves dérives professionnelles».
Je me permets donc de solliciter, par votre intermédiaire, la société des journalistes de Radio France pour savoir si, au vu de cette charte, elle considère que M. Taha Bouhafs est un «journaliste digne de ce nom» et, en particulier, s’il traite l’information dans un souci d’intégrité, d’équité et d’impartialité.