Bonjour,

Depuis quelques mois, la vocalisation des "envoyés spéciaux" mandatés pour couvrir des évènements non nécessairement tragiques s'est agrémentée de halètements artificiels, venant scander toutes les dix syllabes, leurs phrases. Y-a-t il une école ? Est-ce devenu une recommandation des écoles de journalismes. La chose s'est propagée à vitesse éclair.

Cette particularité d'élocution appelle immédiatement les notions de "dramatisation inutile", "hytérésis", et démagogie.

Je suis étonné de ne pas trouver sur le "net" de commentaires sur cette constatation évidente. L'histoire analysée des "voix de la radio" depuis les premiers "speakers et speakerines" ne fait que mentionner le passage progressif de l'élocution "pompière" des speakers des années 1925-1950, à celle encore emprunte de ces tics des années 60-75.

Vivons-nous sans oreilles ni sens critique ?

Cordialement (je suis en train de préparer une thèse sur ce sujet)