Bonjour,
Je souhaitais rapidement réagir au traitement de l'actualité du train Hendaye-Paris qui a subit un retard très important entre la nuit du 30 au 31 août, laissant les passagers dormir à bord des trains, en cette période difficile du Covid.
Cependant, utiliser à plusieurs reprises l'expression "le train de l'horreur" dans le lancement et dans le direct du journal de France Inter du lundi 31 août me semble déplacé, exagéré voire incompréhensible. A l'heure où s'ouvre le procès des attentats de Janvier 2015, où des événements récents ou non s'illustrent par leur tragédie humaine incontestable, parler d'horreur devrait être utilisé avec parcimonie par la rédaction de France Inter. Car sinon, quels adjectifs et qualificatifs utiliser le jour où un accident ferroviaire se produirait entrainant le décès de dizaines de passagers ? Proportion et parcimonie de vocabulaire aident à pondérer l'urgence de l'actualité vécue, légitimement, par les malheureux passagers de ce train mais dont l'expression sous le coup de l'émotion ne devrait pas être reprise mot à mot par la presse.
En vous remerciant pour votre attention,