Bonsoir, voici le commentaire que j'avais posté sur la page Facebook relatant le tweet sarcastique du community manager de Fleury-Mérogis, censuré par le modérateur de FranceInfo puis réécrit :

"Ah, post censuré par Franceinfo, je le refais.
Franceinfo, "Société de médias/d'actualités" comme indiqué sur sa page Facebook.
Parlons-en justement.
Ce matin un enseignant revient volontairement sur son lieu de travail à Limoges pour se suicider. Si par là il voulait laisser un dernier message, il a le mérite d'être clair.
Tous les médias en ligne, toutes les radios d'information généraliste l'ont évoqué ; pour Franceinfo que ce soit sur FB, sur l'appli, à la radio ou à la télé même avec un bandeau d'information : que dalle.
Par contre nous avons eu droit à la quéquette à Hulot, aux jeux olympiques, à la météo, à l'intervention au sénat de Nancy Pelosy pendant 8 heures (j'ai appris que c'était un record mais on s'en fout un peu, vu que nous sommes loin d'être américains) ; mais pour le suicide d'un enseignant de province dans son collège, que dalle disais-je. Peut-être aurait-il dû le faire à la Sorbonne...
En revanche, des articles putaclics comme celui-ci, il y en a à foison.
J'affirme, sans honte de l'écrire, que le traitement de l'information par Franceinfo continue d'être nullissime. Et pourtant, il s'agit d'un service public.
Remettez-vous en question : par vos silences/orientations vous allez finir par en énerver plus d'un.

PS pour le modérateur de Franceinfo : allez-y, récidivez en le supprimant encore, vous rirez moins quand sa copie écran arrivera au CSA et au médiateur du service public ;-)"

Ne pas avoir évoqué une seule fois en douze heures ce fait divers qui pourtant interpelle sur aucun des quatre supports que j'ai cité pour ce média qui plus est public : nous sommes à la limite de la faute professionnelle !

La Médiatrice Radio France vous répond
09/02/2018 - 17:05

Voyez-vous, en tant que médiateur et journaliste, je suis très fier que franceinfo n’ait pas traité ce suicide. Sur le principe, nous ne devrions pas parler des suicides, sauf si, évidemment, ils correspondent à une information publique (Bérégovoy, cadres de France Télécom, etc). Beaucoup de suicides sont liés à des raisons personnelles, familiales ou de santé. Dans le cas de cet enseignant, pour l’instant, il nous est dit qu’il s’agit d' »une histoire personnelle et familiale douloureuse ». Jusqu’à preuve du contraire, que l’enquête pourrait révéler, il s’agit d’une affaire privée. Il est donc normal de préserver la famille. Donc, nous sommes loin d’une faute professionnelle, mais plutôt d’un respect de l’éthique professionnelle.