Bonjour,

Je me permets de vous écrire pour faire part de mon étonnement face au traitement dans le journal de 8h de ce matin (24 mai) de la problématique du harcèlement de rue subi par les femmes dans le quartier de la Chapelle à Paris.

En effet, si le reportage semble vouloir démontrer que ce type d'agressions n'est pas, comme cela a pu être lourdement insinué dans d'autres medias de grande audience, du fait des exilés se retrouvant à devoir vivre dans la rue au sein du périmètre en question, celui-ci se conclut par une information sur une manifestation prévue le soir même sans plus de précision.

Or, quelques jours plus tôt, une première initiative de ce type avait été organisée par une candidate Les Républicains aux législatives à Paris et par la présidente du Conseil Régional d'Ile de France, qui n'a eu de cesse de diminuer les subventions aux associations militant pour les droits des femmes et d'avoir des declarations fracassantes contre la présence des exilés sur territoire national.

La question de la lutte contre les différentes formes que prend l'oppression des femmes et celle de l'utilisation de cette problématique pour stigmatiser des personnes migrantes, immigrées ou supposées comme telles semblent bien trop graves pour être traitées de manière imprécise.

En vous souhaitant une bonne réception de ce message et en vous remerciant par avance de l'attention qu'il pourrait susciter,

Cécile Drilleau