Merci, François Morel, d’avoir reconnu une erreur qui avait pu nous amener à penser que l’esprit de meute commençait aussi à « gangrener » le service public. Fidèle auditeur de France Inter, je suis rassuré de savoir que ce n’est pas le cas dans l’affaire Duhamel. Merci aussi d’avoir confirmé votre dégoût pour le lynchage public, en rappelant la « gourmandise » avec laquelle certains résistants de la dernière heure se faisaient photographier en 1944/45 aux côtés de femmes tondues : ma mère, juive polonaise, et qui avait certaines raisons d’en vouloir aux nazis, avait toujours manifesté le plus grand mépris pour les auteurs de ces mises en scène. Et à ma naissance, en 1953, elle avait accueilli une jeune fille au pair allemande pour s’occuper de moi. Autres gens, autres mœurs.