Une question d’éthique
Voici la réponse d’Arnaud Laporte :
Cher Monsieur,
Je pense qu’il aurait été préférable que vous écoutiez cette émission plutôt que de vous baser sur le verbatim des propos d’un seul des quatre intervenants.
J’ai pris la parole en dernier, après que mes camarades ont dit le plus grand bien de ce livre et de son auteur.
Après ce concert de louanges, j’ai émis un certain nombres de réserves, que vous citez pour partie dans votre courriel.
Mon émission n’a aucun besoin de « faire du bruit », mais peut-être n’avez-vous pas connaissance de son principe de base : un débat critique autour de l’actualité culturelle.
Quand j’ai connaissance qu’un film sans grand moyen, un spectacle dans une petite salle, un premier roman, a été unanimement peu apprécié par les critiques prévus pour en parler dans mon émission, je déprogramme le sujet en question, car je pense qu’il ne faut en effet pas « attaquer » des œuvres fragiles. Je ne vous ai pas attendu pour cela.
Concernant Irène Lindon, je n’ai pas de contact avec elle, donc vous vous trompez là encore, et me faites donc un deuxième procès d’intention. Auriez-vous un différend avec moi, dont j’ignorerais tout ? N’hésitez pas à me le faire savoir.
Et sachez aussi, puisque vous semblez ne pas du tout connaitre l’émission dont j’ai la charge, que des propos peu laudateurs ont pu y être tenus à l’égard d’ouvrages de Tanguy Viel, Laurent Mauvignier ou Jean Echenoz, pour reprendre les noms que vous citez.
Bien à vous,
arnaud Laporte