Avant, lorsqu'un invité employait un mot anglo-saxon, le.la producteur.trice de l'émission s'empressait de le traduire par respect pour l'auditeur.
Aujourd'hui, lorsque qu'un invité nous dit (le vendredi quinze novembre à neuf heures cinquante-trois) que l'héroïne de son film a "raté son pick-up", son intervieweuse redouble et insiste: "oui, elle a raté son pick-up". Pourtant, la traduction aurait permis de lever l'ambiguïté car en anglais "pick-up" désigne à la fois un véhicule et un lieu de rendez-vous.
Avant le journaliste aidait à faire comprendre. Maintenant, il fait savoir qu'il a compris.