Merci monsieur Mathieu! J'ai les larmes aux yeux en vous écoutant. Enfin quelqu'un qui parle des petits avec humanité, sans discours populiste. Je viens de cette classe ouvrière, où l'usine vous attendait après le certif. J'en suis sorti grâce à un instituteur qui a convaincu mes parents de m'envoyer au collège, et puis le reste n'a dépendu que de moi. Je fais maintenant partie de cette classe aisée, médiane, mais je n'ai rien oublié de mon père qui se levait à quatre heures du matin, de ma mère qui allait travailler même malade. Jamais je n'oublierai d'où je viens.
PG 73 ans