Il est venu le temps de mettre de la modération dans vos reportages et de censurer les interviews ou la personne interrogée emploi le terme OTAGE mal à propos. Il faut revenir à la définition du mot :''Personne prise ou livrée comme garantie de l'exécution de certaines conventions militaires ou politiques. Personne dont on s'empare et qu'on utilise comme moyen de pression contre quelqu'un, un État, pour l'amener à céder à des exigences. Il faut ici rappeler que la loi punit la prise d'otage de la réclusion criminelle à temps ou à perpétuité, preuve de l'outrance manifesté dans les propos de la plupart des interviewés. Ce matin, une personne interviewée, se qualifiait de prise en otage par l'instauration du pass sanitaire dans les restaurants, musée, cinéma... Cette personne n'a sans doute jamais été en situation d'otage, c'est à dire privée de sa liberté la plus essentielle d'aller et venir librement. Non, l'instauration du pass sanitaire n'est pas une prise d'otage, n'en déplaise à vos auditeurs. La liberté d'aller au restaurant, au musée, au cinéma demeure, même si elle est encadrée (restreinte) par l'obligation du Pass Sanitaire. Il faudrait aussi que vos journalistes modèrent les propos de ces interviewés car je vous rappelle que la liberté des uns, s'arrête où commence celle des autres. La liberté de ne pas se faire vacciner s'arrête à la liberté qu'ont les personnes vulnérables à pouvoir elles aussi librement se rendre au restaurant, au cinéma et ailleurs ou le Pass Sanitaire sera obligatoire. Et bien non, vos auditeurs interviewés ne sont pas pris en otage par les mesures gouvernementales puisqu'elles ont des moyens (vaccination, tests...) de profiter de leur liberté avec ce pass sanitaire. C'est la même chose pour les grèves, les manifestations etc. Arrêtons de tolérer l'usage de ce mot fort qu'est le mot otage. La profession de journaliste a suffisamment connu la situation d'otage, pour ne pas permettre que ce terme soit dévoyé.