Je crains que « vivre avec » ne soit qu’un slogan politique, une arrogance face aux variants. Ce qui se passe depuis le mois de septembre n’est pas une vie, et malgré cela échoue à contrôler l’épidémie, avec le risque d’un débordement d’une seconde épidémie. « Vivre avec » c’est accepter, chaque jour, le crash d’un A330, 25 000 personnes infectées, des cas graves, des covid longs… Chaque jour. Un article du Guardian rappelle les nombreuses raisons pour lesquelles il faut refuser de « vivre avec », et adopter une stratégie de suppression de l’épidémie, comme des pays très différents l’ont réussi. Parmi ces raisons, l’élimination du risque d’un variant beaucoup plus problématique qui pulvériserait notre illusion de « vivre avec » : un virus ne mute pas s’il ne se transmet pas.