Aujourd'hui dans la chronique Jardin, voici ce qu'on entend : "celles et ceux qui vivent en appartement", suivi de la variante "ceux et celles qui vivent en appartement". Comme c'est bizarre ! Y a-t-il des "celles" et des "ceux" qui vivent les uns ensemble et les unes ailleurs ? Ségrégation à tous les étages ? Où sont donc les couples hétéros ? Et quant à ce qui suit, "celles et ceux qui viendront cultiver leurs légumes", ce sont les hommes en bataillon aux tomates et les femmes ensemble aux patates ? ou l'inverse ? Ma réaction tient en un mot : ras-le-bol ! J'aimerais bien que les journalistes du Service public évitent d'imposer leurs fantasmes à leurs auditeurs et se contentent de parler français, et laissent tomber l'inepte "celles et ceux" brandi comme un drapeau du progressisme à deux sous.