Bonjour à l'équipe de Zoom Zoom Zen,

Je suis une grande fan de toutes vos émissions, que j’écoute et réécoute en podcast depuis l’étranger, où je vis expatriée (Arabie Saoudite). J’aime le dynamisme, la gaité, le rythme, la qualité des invités, les "vannes" piquantes quoique toujours bon enfant entre collaborateurs… Même si les remarques/plaisanteries répétées quasi quotidiennes de Matthieu Noël sur la taille de Quentin relèvent presque du harcèlement !

Mais… si je vous écris aujourd’hui, c’est pour supplier votre chroniqueuse de cesser d’employer cette atroce incongruité linguistique, totalement incorrecte mais hélas banalisée : “au final”.

Je suis… éberluée que cette jeune personne, intelligente par ailleurs, pleine de vie et de bonne humeur — sortie de Sciences Po (il me semble) — se vautre dans une telle… consternante médiocrité. Dites finalement, en définitive, in fine… C’est si simple !

Je n’ai pas 100 ans. Je ne suis pas réac “grave”. Je coache des ados en échec scolaire ou désocialisés, j’ai fait du bénévolat en prison en France, je donne des cours de fitness, je cours des marathons, je suis pianiste… et j’aime “me marrer”.

Mais j’aime ma langue — d’autant plus que je suis à l’étranger, je crois. Les “au final”, “je reviens vers vous” (écrit), “de base”… sont des coups de poignard à chaque fois que je les entends. De votre part, vous, journalistes dont la justesse de l’expression devrait vous définir, cela me choque autant que cela me fait souffrir. Dans ma chair, vraiment.

Vous êtes géniale et pimpante ! Vous serez encore plus géniale sans cette atroce expression lors de vos interventions, au demeurant toutes bien documentées, précises, concises et informatives. Je vous en remercie par avance !

Bon été à toute l’équipe. Il me tarde de vous retrouver en septembre.