Monsieur Askolovitch,

Je viens d'écouter votre émission avec votre maman. C'est la première fois que je décide d'écrire à un journaliste.

Je dois avouer que c'est la plus belle émission qu'il m'a été donné d'écouter à ce jour. (J'ai 58 ans et j'écoute très fréquemment et depuis mon adolescence, la radio).

J'ai été touché par la simplicité et l'honnêteté du propos et tout simplement par Votre Honnêteté. Cela devient si rare. Il faut désormais faire du spectaculaire.

Vous avez été VRAIS et nous pouvions ressentir tout l'Amour réciproque qui existe entre vous.

J'ai ému par cette mise à nu avec un courage inouï que j'admire.

Votre propos sur la transmission du traumatisme a eu un écho extraordinaire chez moi.

J'ai mieux compris qui vous êtes, vous que j'écoute sur France Inter et regarde sur 28'.

Toute ma reconnaissance à votre maman et à vous même pour la délicatesse de votre témoignage.

J'ai retenu quelque chose d'essentiel dans les propos de votre maman, c'est cette magnifique phrase: "L'important c'est que nous soyons vivants".

Si vous le permettez , je vais garder ces mots dans mon cœur et dans mon âme pour les mûrir et les nourrir.

Le témoignage de votre maman sur la Shoah est d'une force inouïe par la justesse de ses mots, la pudeur de son propos.