Chronique du 14 novembre de Charline Vanhoenacker
Patrick Cohen vous répond :
Cher Monsieur,
Comme je vous connais (nous avons eu l’occasion déjà de nous croiser) et que je vous estime, je suis sincèrement navré d’apprendre à quel point le billet de ce matin vous a choqué.
Charline Vanhoenacker m’assure qu’elle s’est inspirée d’un long papier du Soir de Bruxelles ce week-end, qui montrait les accointances de Trump avec la droite israélienne et imaginait les conséquences géopolitiques de son élection.
Elle ignorait totalement (tout comme moi) que sa fille était juive. Et si elle l’avait su, elle aurait évité ce passage pour éviter toute interprétation tendancieuse. Elle m’assure enfin (et je lui fais toute confiance, pour travailler quotidiennement avec elle) qu’elle est dépourvue de vision militante sur ce dossier.
Quant à ma réaction, n’y voyez qu’une façon réflexe de lui donner la réplique; la perspective me paraissait tellement farfelue que j’ai lancé par dérision : quelle bonne idée !
Bref, je comprends votre trouble, mais ayez l’amabilité de ne pas nous amalgamer à Dieudonné, nous sommes dans un autre monde !
En espérant vous avoir convaincu de notre bonne foi,
Bien cordialement,
Patrick Cohen.